Coeur cannibale
Le poison s'insinue dans verbes bleutés, une lumière arc-en-ciel aveugle la fiction, je guette dans les rues des corbeaux de passage. Coeur cannibale implose, aiguille au bord des lèvres. L'hiver se disloque dans une langue orpheline. L'émotion est vipère. J'approche d'une rivière. Bal des ombres envenime l'intrigue. Errance sous la pluie ressemble à une fuite. Des mots de petite frappe sur clavier mécanique. Je crache mon dégout, sur feuille froissée, prisonnier des nuages.
S.V.
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