LE JEU EST UN AUTRE
Je ne vois plus la lumière, même sous réverbère. Les héroïnes n'existent que par les songes qu'elles nous inspirent. Quand elles n'inspirent plus rien, c'est qu'elles sont mortes. Le vent les emporte. Papiers froissés, rêves fanés. Des personnages avec chapeau rodent en gabardine. Les héroïnes jouent à la marelle. La vie est un jeu, et le jeu est un autre. Du naufrage à deux balles qui fait couler Rimmel. Les héroïnes vous entrainent dans labyrinthes truffés d'étoiles. Les héroïnes grimpent aux arbres. Elles dansent au milieu de la nuit. Leur maquillage dérange. Elles grillent une mentholée dans la carlingue d'une Berline. Un type à chevalière fait teinter gourmettes. Coupes de Champagne à ras bord, avec gants de velours. Ce sont les reines d'un bal de fantômes.
S.V.
Intrigants papillons de nuit... jolie prose!
Rédigé par : Caroline | 30/01/2008 à 16:45