Labyrinthe
Les souvenirs s’entremêlent dans un écheveau fatigué où tout se brouille à l’intersection d’une artère. Des images scarifiées dans tête, toute cette violence qui ressurgit. La bobine se déroule autour de mon cou et je joue avec ombres, comme dans une scène primitive. Défilé de majorettes et plumes dans le derrière. Des drapeaux se soulèvent, rubans déchirés que le vent vient happer. Grand-père joue de la trompette. Je cours derrière l’orchestre. Et se réveiller en sueur, dans un cri. Repenser à cette idée de labyrinthe.
Les chemins sont creusés de mines.
S.V.
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