Le territoire des chiens
L’encre du papier noircit encore mes doigts. J’éprouve des difficultés à rédiger ma lettre, à cause de tremblements. Je profite d’une conjonction passagère pour avancer mon travail, même si l’encre dégouline comme du sang, pour mieux marquer le territoire des chiens. Des éclaboussures dépassent de la fermeture éclair. Une saison devant l’écran, à scruter les vagues à l’âme des compétiteurs ; et la mélancolie se glisse jusqu’au grain de la peau. J’ai perdu ma nonchalance. A l’envers du monde, des personnages s’invitent au bal des perturbateurs.
S.V.
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.