A force de s'admirer dans la glace, chaque matin, en se rasant, comme ces mioches qui s'inventent des rêves de grandeur, Nicolas, qui s'aime beaucoup, et sème à tous vents ses ambitions démesurées, a perdu le sens des réalités, trop sûr déjà d'être président. Evidemment, sa sortie contre la Justice était préméditée. Une diversion après la publication du rapport du prefet de Seine Saint-Denis qui pointait l'échec flagrant de sa politique sécuritaire. Ce roi de l'esbrouffe, en vieux politicien (Nicolas a t-il déjà été jeune?), toujours au service de lui-même (avec les moyens de l'Etat! ), suinte de suffisance : "Aller contre moi, c'est aller contre l'opinion publique." Plus populiste que lui, on meurt! "En quinze jours, dit-il dans le JDD (24/09/06), j'ai ouvert plus de débats que pendant la bataille de 2002". Il occupe surtout l'espace médiatique, jouant trop de rôles à la fois, comme un acteur agité qui ne pourrait plus s'arrêter. Et en se projetant dans "la France d'après", il cherche à nous faire oublier les responsabilités qu'il a dans le bilan d'aujourd'hui.
S.V.
tu fais de la politique-fiction littéraire. J'aime, j'aime, j'aime.
Rédigé par : elisabetha | 26/09/2006 à 23:05