LA SYNTHESE EST DANS L'ESCALIER
François et Laurent qui rient. Et Arnaud qui pleurt. Le congrès du Mans a été marqué par la signature d'un armistice, dont la principale victime est Arnaud, co-fondateur du NPS, que l'on nous avait bien souvent présenté comme possible futur premier secrétaire d'un parti qui en arrive aujourd'hui à singer la gauche - que de beaux discours à la tribune! - plutôt que de l'incarner. Chacun a rangé ses dagues - pour combien de temps? - dans la grande bataille qui s'annonce de la désignation du candidat à l'élection présidentielle de 2007. "Ramener tout le monde au bercail, c'est ce que fait toujours François Hollande, mais c'est factice. Pouquoi tout le monde deviendrait-il un ange?", commente Jean-Paul, président PS de la région Ile-de-France (Le Parisien, 23/11/2005). Quand a Arnaud, c'est sa "radicalité" qui l'aurait plombé. Personne ne voulait de son joujou : la sixième République. Les socialistes ne sont pas des anges, et François, qui vient d'être réélu premier secrétaire, le sait bien. Tout comme Laurent, plus que jamais dans la course des prétendants au fauteuil suprême. Ils en rient encore.
S.V.
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