Celui qui serait un flocon de neige ou le refus de l'Oeil de se liquéfier*
Celui qui serait un flocon de neige,
Celui qui se contenterait de se laisser contenir dans un nuage
Quelques temps,
Puis accepterait sans broncher d'être libéré
Sans avoir été emprisonné,
Celui qui,
Parce qu'il n'aurait connu que certaines température,
Ne serait que durant l'hiver
Et jurerait
Qu'il vit un jour de son passé,
Un matin de l'été d'ici,
Une structure cristalline de ses connaissances,
Un parent,
Fondre en larmes,
Celui qui goûterait voler sans rien prendre
Celui qui voudrait du sort de celui qui tombe et ne sais si,
En bas échu,
Il sera une chose
Ou rien
Mais conservera,
En bas échu et malgré la chute,
Sa moelle,
Sa tête pleine de flotte,
Celui qui,
Ainsi vautré sans classe sur le pavé de cour d'un immeuble de résidence,
N'attends plus rien que secours
Ou trépas,
Celui-ci
Celui-là
Ne saurait traverser la lucidité
Mathieu Diebler*
la lucidité.... fraîcheur d'un matin d'été, l'urgence d'y accéder parfois, ou le plaisir de la fuir à toutes jambes....
Rédigé par : martha | 22/06/2005 à 09:50