Paradigmes artificiels
Tu zigzagues en roue libre dans de paranoïaques divagations, entre deux paradigmes artificiels, et contemple dans un miroir le visage de ta terreur. De ta lampe torche fusent des éclairs arc-en-ciel qui inondent le paysage dévasté. La zone est quadrillée par des psychopathes en quête d’ultra violence. Des cartons numérotés sont disposés à l’intérieur de la scène du crime. L’enquête tourne en rond dans ta tête imbibée de décoctions illégales. Chaque pas demande un effort surhumain. La musique qui t’accompagne ressemble à une marche funéraire. Quelques éminences rêvent de t’achever. Tu remarques le poison de certains regards. Il pleut sans discontinuer et tes rêves s’abiment. C’est d’un crime intime qu’il s’agit. Et quelqu’un doit payer l’addition.
Stéphane Vallet
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