A la place du cœur
La pixellisation des sentiments entraine des dérives carnassières ; à chacun sa barbaque, avant de passer à la caisse. Les réminiscences de buffets froids retournent ton estomac. Le théâtre est permanent ; des éminences complotent, dans un délire circulaire, au-delà de labyrinthes temporels, qu’il faut colmater en urgence, avant le grand saut de l’ange. Les amazones attendent l’heure de la mise à mort, dans des postures victimaires. Tu tentes de rééquilibrer ta trajectoire, pour éviter le coup de grâce. C’est d’une lutte qu’il s’agit. Personne ne se fera de cadeau. Il te faut garder du sang froid. Ne pas rire, ne pas pleurer. Et éviter de porter un œillet rouge à la place du cœur.
Stéphane Vallet
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.