Les heures pâles
Les chemins du rêve sont essaimés de labyrinthes ; dédales de lumières qu’il est bon de franchir à la hache. Tu devras bien atterrir, après loopings et vibrations, respirer profond l’air glacé du dehors. Le territoire recèle d’inattendus trésors ; salopes aux langues tourbillonnantes, culs cambrés, jusque dans la pénombre ; et les cris aériens, que révèlent les nuits, comme de l’eau de vie, éblouissent les heures pâles de l’aube. Sueurs ruisselantes, soubresauts, morsures, salives mêlées ; et encore haletants, au-delà de mots éparpillés, jouir enfin, dans l’ivresse. Tu laisses glisser ton azur, sur lèvres humides, comme livres ouverts, que tu effeuilles avec ta langue.
S.V.
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