Masochisme d'opérette
Elle est là, si près de toi. Tu cherches à croiser ce regard qui s'enfuit. Elle cambre son cul, juste avant les secousses. Seins tendus, soie rouge. Son string glisse sur l'herbe mouillée. Le tonnerre gronde. Les turbulences se rapprochent. Sourires, petites langues. Un éclair jaillit, dans le lointain. Cris en échos, suspendus aux souvenirs. Tu hurles son nom, comme un défi au temps qui passe. Ce n'est que du masochisme d'opérette, ces ressassements en épingle, tu le sais bien. Elle glisse son visage entre tes cuisses. Le tonnerre se rapproche. Tu sens monter la sève, dans un excès de distorsions animales. Lorsque tu ouvres les yeux, elle a disparue. Tu as juste le temps de te protéger de la foudre.
S.V.
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