Langue morte
Et tous ces rituels de survie élémentaire, vertiges de substitution, vestiges d’enfances calcinées que l’on s’injecte dans la lente dégradation des jours et des nuits, avant que ne déferle la grande marée. Peut-être explorer la faille, avec sa langue morte, comme on frappe sur le clavier d’une machine. L’encre du papier carbone colle aux doigts. Ce n’est qu’un rêve dégagé en ardoise supplémentaire, de quoi activer la parade des intérimaires et prolonger l’escalade d’une autre perspective, sans que rien ne vienne troubler l’agonie au quotidien. L’harmonisation des mascarades n’est même pas un trait d’humour, c’est une complainte empêtrée dans une déclinaison qui obéit aux filtres de l’humeur. Il n’y aura pas d’autre tentative de corps à corps à interpréter immédiatement.
S.V.
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