Une silhouette disparait
La nuit ne passe pas, histoires déchirées. Des flammes s'enfouissent sous les décombres, dans l'âme de l'hiver. Je crache sur papiers jaunis. Autrefois, le sang jaillissait. J'écume pensées végétatives, comme récifs oubliés, entre deux pages. Doigts tremblent, armés sur table. De l'autre côté de la vitre, une silhouette disparait. Mon automate de survie participe aux combats. J'ai l'alarme facile.
S.V.
je suis admirative par une telle liberté de phrasé, moi qui me censure toujours, je les coiffe tous au poteau (les censeurs) la libre écriture ...je suis trop formatée....aile à larme tragique des anges blessés
Rédigé par : muriel | 14/12/2010 à 22:12