Un jardin
Longtemps, j’avais imaginé qu’il suffisait de parler avec
les yeux, comme à l’envers du monde, je flottais dans un état intermédiaire,
avec des perceptions démultipliées, dans des rivières d’encens. Je ne prenais
langue avec personne. Ceux qui ne portaient pas de masques étaient les plus
troublants. Des silhouettes titubaient dans le fond d’un jardin. Les enceintes
explosaient les décibels, mais plus personne ne dansait.
S.V.
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