JOURNAL D'UN INQUIET

COLLAGE

IDÉES ROUGES

Collage Stéphane Vallet

FRAGMENT

FLEUR PERDUE

Perdre pétales, gant de cuir sur soie, cambrures et étoffes, petites grimaces, et tous ces lacets, souvenirs enlacés.

S.V.

FRAGMENT

PETITE ALLUMETTE

Dans flou de tes yeux, pupilles dilatées, longues jambes, tentures et bougies, flamme brulante sous lampions, citrouilles aux yeux crevés, putain de conte de feu, allumer cigarette du bout des doigts, ongles vernis, jeu de femme fatale, ondulent jolies fesses, perchés sur hauts talons, va-et-vient, avec clope au bord des lèvres, petite allumette, mezcal et citron vert, l'autre frontière.

S.V.

HAPPENING

SOUS LE SIGNE DU VOLCAN

Hommage à Malcolm Lowry (1909-1957), et à son roman culte Under the Volcano (1), publié en 1947, aujourd'hui, dimanche 2 novembre 2008, au Cercle PAN! : "Une fête des morts mexicains, une exposition de morts, fous, et autres squelettes enchantés". Avec des lectures (Mathieu Diebler, Tristan Ranx, Mathilde Tixier, Aurore Laloy, Charles Von Strychnine, Philippe Adam, Leila Fares, Jean-Pierre Théolier), des concerts (Cheval Blanc & Victoria Davis, Automne Lajeat, Guignol's Band), des expositions (Mattt Konture, Dom Garcia, Marjo-Lain, Magali Brien, Mathilde Tixier, Isa Kaos, Pierre Yves), dont une fresque collective, jeu de piste littéraire et graphique. Et "un autel dédié à nos, vos propres morts (il est conseillé d'amener ses photographies, ex-voto, icônes, reliques), des masques, des dégustations, de la folie... De la folie!". Ce quinzième PAN! dimanche, se déroule le jour de la fête des morts...comme dans le roman de Malcolm Lowry! Ça s'arrose...

S.V.

Le Cercle PAN!, 45, rue du faubourg du Temple, Paris 10. Entrée libre, à partir de 17 heures.

(1) Il existe deux traductions françaises : Malcolm Lowry ; trad. par Stephen Spriel, Au-dessous du volcan, Gallimard, 1959, et Malcolm Lowry ; trad. par Jacques Darras, Sous le volcan, Grasset, 1987.

FRAGMENT

COULEURS PERDUES

Cent pas sans toi, la rue glisse en pente douce le long du mur du cimetière, je cherche cette main qui m'évite à nouveau, tes fleurs dispersées sur le pavé, toutes ces couleurs perdues, noir et blanc, l'automne à déjà le gout de l'hiver, nos ivresses se sont égarées en mer. C'est la grande marée. Les vagues se déchainent.

S.V.