COULEURS PERDUES
Cent pas sans toi, la rue glisse en pente douce le long du mur du cimetière, je cherche cette main qui m'évite à nouveau, tes fleurs dispersées sur le pavé, toutes ces couleurs perdues, noir et blanc, l'automne à déjà le gout de l'hiver, nos ivresses se sont égarées en mer. C'est la grande marée. Les vagues se déchainent.
S.V.
Et bien, pour ma part, cela m'en redonne.
Rédigé par : balthazar | 02/11/2008 à 09:37