A CAUSE DE LA NUIT
A cause de la nuit, je me laisse griser, rose et rouge, coeur qui bat, chacun de l'autre côté du trottoir, juste un signe de la main, les vagues me poursuivent, à cause de la nuit, petites souris, mouettes dans le ciel bleu, trop sensible, collier de perles autour des bras, sable fin, encore un verre, gueule de bois, trop de théâtre, déjà si loin, masques pour le bal, poudre aux yeux, sans illusion, à cause de la nuit, je ne vois plus rien, valises sous paupières, sniffer la fin de la mi-temps.
S.V.
" trop de théâtre " ; on est bien d'accord...
Rédigé par : Laurent Morancé | 07/08/2007 à 18:42