Après la nuit. Les ombres me transpersent comme des décharges électriques. Et je reviens de loin, au delà de l'azur. Je reviens de tes bras, de tes baisers, de ton cul. Mes pensées en désordre, mes desirs suspendus à tes lèvres. Tu es lancée comme une étoile. Je garde de toi ton goût, poivrée, je crois. J'ai aujourd'hui les bras en croix, une écharpe autour du cou. Je n'irais plus voir la mer. Je goûte à tes coquillages. Je crois que tu t'envoles, comme un papillon sur une fleur. J'effleure le bout de ta peau avec des lèvres humides.
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