L'ETE AU BORD DU VIDE
L'orage ne chasse pas la fournaise, juste quelques gouttes de pluie sur ta peau, et cette musique ennivrante de te voir onduler à mes côtés, tu sais, même les chiens te regardent passer, et tous les hommes aboient, ta robe blanche est toute mouillée, tissus froissé, tes talons aiguille crissent sur le trottoir, le soleil perce encore entre les nuages, étrange aquarelle des anges, mélange de cruauté, de douceur, respiration haletante, vibrations animales, l'été au bord du vide, un refrain entêtant sur un manège, les chevaux de bois désarticulés, gang des insectes, bal des inquiets, dernière danse.
S.V.
étrange comme la prose poétique peut paraître plus violente à notre imaginaire que la poésie. Ces petits bijoux d'érotisme je les lis chez vous plusieurs fois par jour sans me lasser. Il y a mlille façons différentes de ressentir le plaisir et de l'apprendre à travers les mots des autres.
Rédigé par : elisabetha | 26/07/2006 à 10:54