PAS SUSPENDUS DANS LA BEAUTE DE L'AUBE
J'ai toujours été poursuivi par l'ivresse des arbres.
J'en recherchais la sève.
La première fois que j'ai fait l'amour, c'était dans une forêt.
On dormait à la belle étoile, poursuivis par les ombres.
Sous un peuplier, ailes immenses.
Nos duvets rassemblés.
Elle avait enlevé son corsage, petite dentelle noire.
Maladresse de nos gestes.
Ses petits seins si près de son coeur.
Le vent se levait dans la clairière.
Braises incandescentes dans le brasier.
Elle avait un cul formidable.
Son haleine goût de réglisse.
Une biche traversa un sentier.
Pas suspendus dans l'aube.
Stéphane Vallet
Doux frémissements printaniers, bruissements du coeur et du corps... Bien joli, et "La cueillette" aussi !
Rédigé par : Maridan' | 26/09/2005 à 03:22
bonjour poésie du matin. moi aujoourd'hui c'est poésie du midi.j'aime le rythme de ce poéme, son doux murmure. mais son cul m'a fait rire ou comme s'il fallait se reprendre de l'émotion. ah, ces hommes!
Rédigé par : elisabetha | 26/09/2005 à 12:04
Merci Maridan. J'ai découvert tes autres carnets. Chapeau bas!
Thank too Elisabeth.
Ah, tu n'aime pas le Q?
A+
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Rédigé par : BOB L'INQUIET | 26/09/2005 à 13:02
Merci pour le chapeau, d'autant plus que t'es doué pour en dessiner... ^_^ Je suis bien curieuse devant tes techniques de collage et ta manière de redessiner. Je me trompe ou tu utilises aussi parfois de la peinture ? En tout cas, j'avais jamais rien vu dans le genre auparavant, et ça me plaît pas mal comme univers. Beaucoup de choses à découvrir, multitalentueux Bob, mais ça avance pas mal du côté de tes albums photos.
Rédigé par : Maridan' | 28/09/2005 à 03:33